Le rêve n’est pas une réponse à des ambitions.
Le rêve, une réponse ?
Qu’elle était la question ?
Et puis il faut connaître ses ambitions et avant tout en avoir ne serait-ce qu’un peu.
Il me revient en mémoire un concert dans un endroit fort agréable et pour lequel je tairai la localisation par respect pour ma conception du rêve qui ne doit être que le reflet d’une vie.
Le concert avait été parfait devant un public chaleureux et nombreux autour d’un accueil fort sympathique.
La qualité de ma programmation sur des chansons uniquement de mon écriture et ma composition, la qualité de leur interprétation et l’environnement musical offert par ma guitare avait laissé une très bonne impression.
Preuve en est que j’avais été invité à partager un diner très régional en fin de soirée, au milieu de mes hôtes et d’une dizaine de spectateurs. Par la suite, un lit m’avait ouvert sa couette chez l’une d’entre eux.
Le lendemain, nous nous étions tous retrouvés autour d’une table très conviviale suivi d’un autre lit qui m’offrait son hospitalité pour une seconde nuit.
Durant le déjeuner précité, était apparu un client descendant le chemin menant à l’entrée du restaurant ou nous nous trouvions. J’avais remarqué des sourires sur plusieurs visages et quelques confidences discrètes entre eux.
Le client était entré en saluant tout le monde et le repas avait suivi son cours. Le café avait été pris sur la terrasse face aux montagnes magnifiques de gigantisme.
J’en avais profité pour me rapprocher du dernier arrivant afin d’essayer de dénouer le mystère des sourires d’accueil.
Je découvrais ainsi un personnage très aimable et passionné par . . . les pommes terres. Oui, vous m’avez bien entendu : les pommes de terre !
Notre échange fort intéressant pour moi nous avait conduit dans des petites parcelles de terre étagées à différents niveaux comme si ces dernières s’abreuvaient de la beauté du paysage. Chacune d’entre elles supportait des pommes de terre venant de toutes les régions du monde. Ce monsieur était un passionné vivant ses rêves.
Un bel humain comme il en existe encore !
Agie, 2016-11-13