Macho boit, macho aboie, connard à tête de roi …
L’hymne aux connards étant inexistant officiellement, la chanson « Pauvre Pantin » accompagnera le regard que je porte, hélas, sur un trop grand nombre de nos con-citoyens.
Quatre bouts de ficelle, qui émanent du ciel
Une boule de chiffon sur un vieux tube en carton
Petit soldat obéissant se balance aux pas lents
Condescendant d’une main
Pauvre pantin
Deux étoiles pour ton Noël, t’as pas les bulles mais c’est pareil
Une dinde aux larrons, c’est pas du bio mais c’est du bon
On te gave de boniments que tu digères naïvement
On te décore comme un sapin
Pauvre pantin
Dans ton théâtre de pacotille tu es heureux parce que ça brille
Comme un Bernard dans sa maison, tu en hermites à l’occasion
Tu sais parfois montrer les dents pour devenir l’un des pendants
Rassure-toi, t’en es bien un
Pauvre pantin
Un jour viendra, au bout du fil, une femme en noire et sa faucille
T’appellera par ton prénom, pour te dire le compte est bon
Tes amis tes enfants, feront de toi un géant
Et salueront ton destin
Pauvre pantin
Pose ta valise en carcan, tu as soldé tous tes printemps
Pour ce voyage sans fin
Ciao pantin
Marche au pas, marche droit, tambour à tête de bois …
Je me souviens de cette satire musicale pour enfants, qui heurtait mes oreilles à l’âge où les portes de l’éveil sont béantes et sans aucun filtre, période oh combien dangereuse à ce titre !
… Sont devenus …
Macho boit, macho aboie, connard à tête de roi !
Les machos ne « machottent » pas sauf à la machette. Ils rotent, ils crottent, ils despottent en s’entourant d’une bâââsse-cour pour s’offrir des fellations gracieuses.
Si on l’écrin par foi, on les craints surtout, ces gros connards.
Dans d’autres vies, certains d’entre eux ont pu aboyer à gueule ouverte durant le temps d’une guerre mondialement connue.
A ce jour, on dénombre hélas encore une quantité non négligeable de ces ersatz de nazis qui, forts de leurs puissances ventrales, assènent à grands coups de rots et vents, des propos tellement incohérents que ces aérosols putrides pétrifient les sens de leurs valetailles selon l’orifice éjaculatoire par lequel ils se sont allégés au détriment de leurs réceptionnistes.
Je leurs souhaite une bonne crevaison !
Agie, 2016-08-18