Si loin déjà et pas en corps prêt !
Lorsque les horizons se voilent et la lumière scintille de mille obscures étoiles …
… Je me sens déjà si prêt !
Lorsque la gouache joue les aquarelles en noyant toute forme de netteté …
… Je me sens déjà si loin !
Lorsque les notes se détachent des cinq cordes en portée, effaçant ainsi l’unisson pour une symphonie inachevée …
… Je me sens déjà si prêt !
Lorsqu’en chambres noires, les sourires passent au négatif grimaçant de Monsieur le clown blanc …
… Je me sens déjà si loin !
Lorsque les « lendemains » se gantent au petit jour sans plus aucune sensation du toucher …
… Je me sens déjà si prêt !
Laisse-moi te rapprocher de moi, autorise ma profonde découverte sans parure d’apprêt et sans vestige du futur.
Alors, tu ressentiras enfin la joie des larmes perlant sur mon souvenir …
… et nous « postumerons » d’amour.
Agie 2016-08-10